samedi 17 décembre 2011

Vive les occasions de se retrouver!

Hier, j'ai retrouvé des amis de la cohorte finissante du profil théâtre du collège Marie-Victorin de 2004, dont j'ai fait partie. Nous nous sommes assemblés pour assister au Marathon Théâtre des étudiants qui en sont actuellement à leur troisième session de ce programme collégial que j'ai adoré!

Le Marathon Théâtre, c'est trois jours de scènes intenses, dramatiques, absurdes ou un peu des trois à la fois. C'est un de mes plus beaux souvenirs d'école.

C'est la deuxième année que nous nous réunissons, quelques anciens du programme, pour assister à la performance de la relève et je dois dire que c'est une tradition à perpétuer! Non seulement ça nous permet-il de voir le travail des étudiants, et laissez-moi vous dire qu'il y a toujours quelques scènes et performances impressionnantes, touchantes ou surprenantes, mais quelle joie de replonger dans cet univers qui m'a bercé pendant deux courtes années!

Quel bonheur de se retrouver dans ces lieux qui faisaient autrefois partie de notre vie et qui ont maintenant tant changé, avec des amis chers que je ne vois malheureusement plus aussi souvent que je ne le souhaiterais. Quel plaisir de discuter avec les professeurs qui nous ont vu grandir et de les voir pousser leurs nouveaux élèves à s'épanouir!

C'est une belle bouffée de nostalgie, mais une nostalgie qui fait du bien. Ce n'est pas du regret, ni de la tristesse, mais une chaleur qui m'envahie alors que déferle sur moi une vague de souvenirs.

Amis, mentors, je vous aime et je vous dis certainement à l'année prochaine, si ce n'est pas avant.
On est-y pas beaux?

vendredi 9 décembre 2011

Costa Rica de mon coeur!

En août dernier, mon copain et moi avons visité le Costa Rica, plus précisément la province de Guanacaste située au nord-ouest du pays, donc du côté de l'Océan Pacifique. Nous avons séjourné une semaine sur la côte du Golfe de Papagayo.

Pourquoi visiter un pays d'Amérique Centrale en été? La raison est bien simple. Comme plusieurs pays de cette région, le Costa Rica n'est marqué que par deux saisons, la saison sèche de décembre à avril et la saison des pluies de mai à novembre. Je sais que cette explication n'est pas très convaincante, surtout qu'il est souvent suggéré d'y aller pendant la saison sèche pour pouvoir profiter du beau temps.

C'est vrai, les risques de pluie sont très faibles pendant la saison sèche, mais c'est exactement là où est le problème. Pendant cette saison, le Costa Rica est beau, mais le manque de pluie rend le paysage brun, puisque la végétation est asséchée, à l'extérieur des forêts tropicales (Rainforests et Cloud Forests) bien entendu.

Or, pendant la saison des pluies, le Costa Rica est luxuriant partout. Tout est vert et magnifique et ça vaut la peine de prendre une chance pour le voir dans toute sa splendeur. Justement, nous avons été très chanceux, puisque nous avons eu droit à beaucoup de beau temps.

Il fait très chaud et humide pendant la saison des pluies. Une journée en particulier, je n'aurais jamais pensé que je pouvais suer autant en étant assise à l'ombre à ne rien faire! Pendant la saison sèche, il fait encore plus chaud, mais au moins l'air est sec. Le choix de la saison est donc un point très sensible auquel penser avant de planifier un voyage vers le Costa Rica.

Pour ma part, je ne regrette aucunement notre choix. La beauté des paysages m'a tout simplement comblée et un peu de pluie et de sueur n'ont en aucun cas gâché notre voyage. Nous avons passé la majorité de notre temps à l'extérieur de l'hôtel et fait plusieurs activités : plongée en apnée, tyrolienne (zip-line), marche en forêt, visite de réserves florales et fauniques et beaucoup de déplacement en voiture de laquelle on pouvait au moins observer les paysages époustouflants.

Je n'irai pas plus dans le détail pour ce billet, peut-être cela viendra-t-il plus tard... Je voulais simplement partager un peu de ce pays qui a conquis mon coeur! Laissez-moi vous dire qu'une semaine c'est bien peu et qu'il y a encore bien des merveilles à y découvrir. J'espère avoir un peu piqué votre curiosité et vous avoir donné le goût de visiter cet endroit majestueux.
Si ce n'était pas assez, je vous laisse sur une sélection (j'ai dû me restreindre de façon assez impressionnante) de mes plus belles photos de voyage!

Golfe de Papagayo, jour de notre arrivée, vue splendide que nous avions à quelques pas de notre chambre.
Complexe hôtelier Occidental Grand Papagayo Resort & Spa (en partie). Les points noirs dans le coin supérieur droit sont effectivement des libellules. Le soir, elles servaient de festin aux chauves-souris!
La chute La Fortuna sort de nulle part au milieu de la végétation et plonge dans une petite piscine émeraude, 65 mètre plus bas. Il est possible de se rendre à cette piscine en descendant quelques 600 marches, mais attention, il faut les remonter pour quitter l'endroit!
Monkey's Head, nommée ainsi puisque l'érosion a donné à la roche volcanique l'aspect d'une tête de gorille.
Endroit très populaire dans le Golfe de Papagayo, près de l'Océan Pacifique, pour la plongée sous-marine,
peut-être y retournerons-nous lorsque nous aurons notre licence...

Coucher de soleil dans les nuages, les couleurs du ciel miroitant dans un restant de pluie.

Le volcan Arenal, à 5 437 pieds de hauteur, sort rarement sa tête des nuages.
Quand je vous disais que nous avions été chanceux pour la température...
Monteverde Cloud Forest dans le Parc National Arenal, à plus de 1 400 mètres au dessus du niveau de la mer.
La végétation y est opulente et absolument superbe et nous avons pu l'observer de près par une randonnée comportant cinq ponts suspendus.
Dans la Cloud Forest, la végétation est si dense que, pour pouvoir se gorger de lumière, des arbres poussent par-dessus d'autres arbres qui eux-mêmes poussent sur d'autres arbres. Les lianes que l'on voit descendre vers le sol sont les racines des arbres les plus élevés qui tentent de rejoindre le sol pour y puiser ce dont ils ont besoin.
L'influence des nombreux volcans du Costa Rica sur les plages : le sable noir volcanique.
Un autre coucher de soleil à couper le souffle. Reconnaissez-vous le paysage de la première photo?

vendredi 2 décembre 2011

La « gameuse » en moi

Ouf, ouf et re-ouf! Peut-être apprendrai-je un jour à moins « overbooker » ma vie, mais pour l'instant, il semble que je n'aie pas appris la leçon! Ce qui fait qu'actuellement, je ne prends malheureusement pas autant de temps pour m'occuper de mes proches et de moi-même que je ne le souhaiterais. Je suis désolée, sachez que je vous aime quand même.

Je dois tout de même confesser qu'il y a quelques semaines, quelque part entre le rush de la mi-session et celui de la semaine dernière pour le travail de session de mon autre cours, j'ai pris une soirée avec mon ami Tommy et nous avons joué à Tomb Raider jusqu'à 4 h du matin!

Je plaide coupable à tous les chefs d'accusation : j'ai pris du temps pour moi ET je suis une gameuse (pour ceux qui ne le savaient pas déjà)... Jugez-moi comme vous le voudrez, j'accepterai votre sentence sans broncher. De toute façon, je le clame haut et fort, j'aime jouer à des jeux vidéos! Bon, je me sens mal d'avoir pris du temps pour moi, mais ça c'est une toute autre histoire.

J'ai commencé à jouer alors que j'étais quand même assez jeune. Ce n'est peut-être pas exactement le début de l'histoire et les faits peuvent avoir été déformés par ma piètre mémoire, mais c'est ce dont je me rappelle. Ma marraine m'a offert la première console Nintendo pour un de mes anniversaires ou un fête de Noël, je ne suis plus certaine. Vous auriez dû voir le regard que m'avait servi mon frère à l'époque... Il faut comprendre que mon frère Etienne est mon aîné de 3 ans ½ et qu'il devait croire que cet honneur lui revenait, conviction tout à fait légitime pour un garçon d'environ 8 ou 9 ans. J'ai commencé à m'y intéresser peu à peu, avec des jeux classiques comme Super Mario Bros et d'autres moins connus, mais sans plus.

Avec les années, les consoles ont changé et mon intérêt s'est développé. Nous avons eu les consoles portables Game Boy et Game Gear, la Super Nintendo a également fait son entrée à un moment X dans ma vie. C'est avec cette dernière console que j'allais découvrir la série Final Fantasy, qui reste encore à ce jour une de mes favorites.

La technologie a évolué et, un Noël, mon père nous a offert une Playstation. J'ai alors 11 ou 12 ans. Mon frère et moi étions excessivement fébriles, rien qu'à la vue de la boîte sous le sapin. (Eh oui, désolée papa, on savait ce que c'était...) Sur un des disques de démos que mon père s'était procurés, m'attendait Tomb Raider II, mettant en vedette Lara Croft.

Mon père, qui avait lu sur le jeu et s'était probablement procuré le disque en question en partie parce qu'il contenait cette démo, m'a dit de l'essayer, que je devrais l'aimer. Il avait vu juste et les créateurs du jeu aussi. La petite fille rêvant d'aventure, d'indépendance et de magie qui se trouvait en moi à l'époque, et qui a su garder sa place jusqu'à ce jour d'ailleurs, venait de se trouver un avatar.

J'ai vécu avec Lara toutes ses aventures, à de multiples reprises. Je l'ai tuée aussi,
un nombre incalculable de fois, la majorité du temps sans le faire volontairement, mais parfois par pure frustration (ou plaisir avec le code pour la faire exploser dans le 2e jeu de la série, c'était très drôle). Je l'ai vu évoluer, changer pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui.


Jouer à des jeux vidéos est donc devenu avec le temps un réel plaisir et un temps que je prends pour moi. Je joue à plusieurs jeux, mais mes séries préférées restent Final Fantasy et Tomb Raider. Toutefois, le dernier jeu à être sorti, Lara Croft and the Guardian of Light, est différent du reste de la série. Principalement, la caméra est fixe et au dessus de la scène, alors que dans les autres jeux, elle est derrière le personnage et peut être contrôlée pour mieux observer son environnement. En plus, les actions et mouvements possibles sont moins nombreux. On se sent donc restreint, mais cette restriction est en quelque sorte normale, puisqu'elle est présente pour accommoder une nouveauté : le mode multi-joueurs.

Comme mon copain ne voulait pas jouer avec moi (il n'est pas fan, c'est son droit) et que je me sentais contrainte en jouant au mode en solitaire, j'ai décroché et laissé ce jeu de côté. Or, en discutant avec mon ami Tommy à un moment donné, on s'est rendu compte que l'on a tous deux cet intérêt en commun. On s'est donc organisé une « Soirée Tomb Raider » et nous avons joué jusqu'à 4 h du matin!

En fait, j'ai redécouvert le nouveau jeu (Lara Croft and the Guardian of Light), puisque le mode multi-joueurs est vraiment plaisant. Plutôt que de jouer l'un contre l'autre, il faut collaborer non seulement pour anéantir les ennemis, mais également pour atteindre des endroits difficilement accessibles, déjouer des pièges et résoudre des casse-tête. J'ai donc renoué avec ce jeu, même avec le mode en solitaire. Si vous connaissez et que vous hésitiez, donnez-lui une chance, ça vaut la peine.

En même temps, j'ai découvert la bande annonce du prochain Tomb Raider qui sortira en 2012 : Turning Point. C'est fou ce que les créateurs peuvent faire aujourd'hui! Naturellement, ce n'est pas l'animation en jeu, mais on est quand même loin des premiers vidéos d'animation. Je vous laisse le découvrir à votre tour.
Pour ma part, j'ai bien hâte d'y jouer!

dimanche 13 novembre 2011

En souvenir de nous, 2e partie

En lien avec les billets « En souvenir de nous » et « Le rideau est retombé », je vous présente le montage vidéo officiel des Productions Coracole pour le dernier spectacle auquel j'ai participé, Célébration : Broadway!


Vous y trouverez plusieurs extraits des différents numéros du spectacle. L'ordre n'est pas tout à fait chronologique, alors pour les plus observateurs, c'est normal que l'ordre des numéros ne corresponde pas à mes descriptions dans les billets précédents. Enjoy!



Naturellement, c'est mille fois mieux en vrai! Toutefois, ça donne un bon aperçu de ce spectacle, qui se voulait plus près du style cabaret que du théâtre musical, par la présentation d'extraits de diverses pièces, ainsi que la simplicité des décors, des costumes et de la plupart des mises en scène. En espérant que ça vous ait donné le goût de venir assister au prochain spectacle!

Vous avez par le fait même été témoins de mon Movember personnel (bon, ça avait lieu le 1er octobre, donc c'était un peu à l'avance, mais quand même). Et oui, l'assistante du chef, avec la moustache, au début du vidéo, c'était moi! C'est une magnifique moustache qui s'accroche au cartilage entre les deux narines à l'aide d'un petit anneau de plastique fendu en son centre. Je suis persuadée qu'une vrai moustache est beaucoup plus confortable. Sans compter que... c'est qu'il fait chaud sous cette moustache!

Je voudrais remercier tous ceux qui ont démontré de l'intérêt pour notre spectacle, même s'ils l'ont manqué. Je tiens à vous assurer que je vous tiendrai informés de tous les détails entourant le prochain spectacle qui aura lieu au printemps 2012. Entre temps, vous pouvez consulter le site productionscoracole.com.
Vous voulez participer au spectacle? Je vous invite alors à consulter la section « Auditions » du site, ces dernières auront lieu le 27 novembre 2011. Au plaisir de vous y voir!

dimanche 6 novembre 2011

Le début d'une histoire d'amour

La mi-session aura eu raison de mon temps et de mon énergie, qui ont été concentrés principalement sur les travaux et l'étude. Bon, je ne suis que deux cours par session, mais en travaillant à temps plein, je dois dire que je trouve que c'est assez. Je n'en prendrais pas plus.

Toutefois, je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que mon blogue me manque autant! Cette affirmation me fait rire puisque, tel que je le mentionnais dans mon tout premier billet « Une petite introduction », je n'étais pas vraiment attirée vers l'écriture d'un blogue, avant de le faire.

En effet, je craignais ne pas prendre le temps nécessaire pour écrire les billets qui étaient requis de moi. Or, je me surprends à chercher du temps pour écrire ou plutôt à planifier du temps pour écrire et à prendre mon temps, pour profiter de cette période d'écriture. Alors que pendant la mi-session, je devais me retenir pour ne pas chercher de nouveaux sujets, pour ne pas passer des heures à lire les blogues des autres. Et, de la pensée que je n'avais rien d'intéressant à dire, il ne me reste que l'envie de partager mes passions.

En fait, j'ai renoué avec une passion que j'avais mise de côté depuis quelques années déjà : l'écriture. J'ai découvert ma fascination pour l'écriture lors d'un atelier auquel j'ai participé environ aux étés de 2006 et 2007. Dans cet atelier, on nous incitait à écrire en nous présentant divers sujets, images, articles, sons ou thèmes desquels nous inspirer. Par la suite, nous partagions nos textes et nous inspirions de plus belle. J'en partagerai peut-être quelques uns aux cours de mes errances...

Le blogue est devenu l'outil parfait pour moi, pour reprendre cette passion, puisque je ne suis pas une romancière, ni une marathonienne de l'écriture. J'adore écrire, simplement, un peu à la fois; des petites histoires, des petites expériences. Il y a une liberté dans les mots que j'écris que je ne retrouve pas nécessairement à l'oral, lorsque je partage une histoire en direct avec quelqu'un. La liberté de prendre mon temps, de peser mes mots, de mettre de l'ordre dans mes pensées, de choisir une tournure de phrase et de changer d'avis si elle ne représente pas exactement ce que je veux exprimer. Ceux qui me connaissent l'ont probablement remarqué. Mon blogue me donne donc une plateforme idéale pour de petits textes, selon mon inspiration.
Quelle belle mise en abîme que de partager ses passions par le moyen d'une de ces passions.

Bref, bloguer est devenu quelque chose de très personnel, que je fais donc pour moi plus que pour mon cours. C'est fou comment les évènements peuvent parfois nous confronter à nous-mêmes. Pour l'instant, je ne peux que dire « Merci monsieur Leroux, pour ce merveilleux devoir du cours REP2400 qu'est celui d'écrire un billet chaque semaine. Vous avez rallumé en moi la flamme de l'écriture. »

C'est le début d'une belle histoire d'amour, entre mon blogue et moi, qui s'épanouira au fil de mes errances. Peut-être en serez-vous témoin.

vendredi 21 octobre 2011

En souvenir de nous

À la demande générale et à la suite du commentaire de monsieur Patrice Leroux, maintenant que j'ai les photos du spectacle Célébration : Broadway!, dont j'ai fait part de mon expérience dans mon billet « Le rideau est retombé », je vais pouvoir en partager quelques unes! Merci à Nicole Heiler pour les photos.


Allons-y sans plus tarder avec la première photo de tout le spectacle, il s'agit de Robert qui débute la chanson Who will buy? de la pièce de théâtre musical Oliver!
J'aime bien cette photo, quoiqu'on ne voit pas beaucoup Robert. Toutefois, on le croirait en plein clair de lune, ce qui traduit bien toute la douceur du début de cette chanson.


Je vous présente ensuite mes trois hommes, dans Belle de Notre-Dame de Paris. On y retrouve Tommy interprétant Frollo à gauche, Alexandre jouant Quasimodo au centre et Samuel dans le rôle de Phoebus à droite. À l'avant scène au centre, c'est moi en Esméralda. 
Petite anecdote, je suis, à cet instant dans la photo, couchée sur l'émetteur de mon micro casque qui est accroché à l'intérieur de mon soutien-gorge dans mon dos. En répétition, je n'avais pas pensé à ce détail et, une fois à la générale avec les micros, il était un peu trop tard pour changer. Ce n'est donc pas la position la plus confortable au monde, alors qu'à l'habitude, je suis très bien couchée sur le dos, mais je ne restais vraiment pas longtemps ainsi, je pouvais bien souffrir un peu. 


Et maintenant, la magnifique pièce Danse mon Esméralda, toujours de Notre-Dame de Paris
Alors qu'Esméralda est morte dans les bras de Quasimodo qui lui chante son amour (Alexandre et moi, photo de gauche), Tommy et Maude, représentation de Quasimodo et Esméralda amoureux, dansent un pas de deux très touchant, chorégraphié par Coralie Heiler (position finale de Tommy et Maude, photo de droite). Le tout donne une scène superbe, chargée d'émotions, dont ces photos deviennent le témoignage d'un instant.


De gauche à droite : Tommy, Sarah, moi, Coralie,
Maude et Mélanie


Dans mon billet « Retour en enfance », je parlais d'une de mes chansons préférées de la pièce de théâtre musical The Lion King, Endless night. Nous avons interprété la version française de cette chanson, Nuit sans fin, dans Célébration : Broadway!.
J'adore cette chanson, fort message d'espoir, merveilleusement interprétée par Tommy. J'aime également l'image qu'il en résulte, avec les motifs des costumes africains, qui rendent tout à fait justice à l'éclat du message de cette chanson.

Voici une photo de notre interprétation de la chanson When Lilacs are in Bloom, de la toute récente comédie-musicale Daisy and the Wonder Weeds de Jean Elliott Manning. Il s'agit d'une pièce originale et très colorée, présentant des thèmes et des harmonies très intéressants. Il était amusant et particulier de jouer une fleur de printemps dans un jardin du centre-ville!
De gauche à droite : moi, Coralie, Sarah, Mélanie et Maude
Finalement, je vous laisse avec une photo de Souviens-toi des jours passés, chanson d'une de mes pièces de théâtre musical favorites : Les Misérables. Nous étions tous sur scène pour cette chanson.
De gauche à droite : Alexandre, Mélanie, Simon, Tommy, Maude, moi, Adam, Samuel et Coralie.
Derrière de gauche à droite : Tristan, Sarah (cachée par Simon), David et Jonathan.
Un peu plus à droite, mais absent sur la photo : Robert
Ce sont des souvenirs d'une soirée magnifique et mémorable qui a passé en un éclair!

À mes amis artistes et artisans de ce spectacle, je vous aime et vous me manquez tous les jours! Je suis heureuse d'avoir ces souvenirs de nous.

samedi 15 octobre 2011

L'art du service à la clientèle

Pour ceux qui ne le savent pas, je travaille dans un service à la clientèle, mais je vous rassure tout de suite, je ne veux pas parler de mon travail. Il s'agit plutôt d'une expérience que j'ai vécue et que je dois partager.

Là où je travaille, on a parlé pendant un certain temps de « Donner le cornichon ». D'autres gens de service à la clientèle connaissent peut-être cette vidéo dans laquelle un monsieur, qui mangeait souvent au même restaurant où le cornichon était inclus au repas, explique l'importance de ce cornichon lorsqu'il est n'est plus compris dans ledit repas. En bref, il s'agit de la philosophie de donner un petit extra, un petit plus qui ne coûte rien ou presque rien, mais qui fait plaisir au client.

Eh bien ce temps est maintenant pour moi révolu! Je vis maintenant très personnellement le « Enlever les olives ». Laissez-moi vous mettre en contexte.

Je me fais normalement un lunch pour tous les jours de la semaine sauf un. Ce qui signifie généralement entre sept et huit lunch lorsque j'ai l'école, la chorale et les répétitions pour un spectacle après le travail. Donc, je me paie une gâterie une fois par semaine.

Pour cette gâterie, je vais souvent dans un petit resto de plats à emporter qui se trouve tout juste à quelques pas d'où je travaille, Beniamino & Co. (455 av Viger O, Montréal). Les gens y sont super gentils, leurs sandwichs et leurs salades sont délicieux et variés. Le prix va de 10,00 $ à 12,00 $ pour un sandwich avec une salade, mais je me fais facilement un dîner et un souper avec ce repas lorsque j'ai une activité après le travail. Selon moi, c'est un très bon rapport qualité/quantité/prix. J'y ai invité ma meilleure amie Marianne, j'en ai parlé à quelques collègues de travail et ils y retournent régulièrement. C'est simplement pour vous dire que c'est une place adorable où la bouffe est très bonne et où on retourne sans hésitation.

Je change régulièrement de sandwich, mais je prends toujours la même salade, soit la salade de pastina, faite avec de petites pâtes qu'on retrouve souvent dans les soupes et qui ressemblent, par la forme, à des oeufs de poisson. C'est ma salade préférée et elle est très populaire chez la clientèle, à un point tel qu'il faut généralement y aller assez tôt pour en avoir puisque c'est souvent la première salade à partir complètement. Fin de la mise en contexte, voici l'histoire que je veux raconter.

Il y a deux semaines, je constate qu'ils ont ajouté des olives dans la salade de pastina. Moi qui n'aime pas les olives, je décide de prendre la salade de fraises, pour cette fois-ci. J'y retourne la semaine suivante et je constate qu'il y a encore des olives dans ma salade favorite. Je demande à la demoiselle que je « connais », parce qu'elle est là à chaque fois que j'y vais ou presque et depuis plus longtemps que les autres, si les olives font maintenant partie de la recette de la salade de pastina. Elle me répond : « Pourquoi, tu n'aimes pas ça? » Sur quoi je lui dis : « Je n'aime pas les olives, mais je vais l'essayer quand même. » On va voir, peut-être passeront-elles inaperçues? L'autre demoiselle qui me sert fait des pieds et des mains pour éviter de mettre des olives dans mon plat. Je la remercie, lui dit que ce n'est pas nécessaire, mais que c'est très gentil, je paie mon repas et je m'en vais. Je peux vous confirmer que la salade n'est tout simplement pas la même avec des olives.

J'y retourne pour ma visite hebdomadaire hier, vendredi. Je me présente au comptoir, je choisis mon sandwich et je passe à la station des salades. Je ne vois pas d'olives dans la salade de pastinas! La gentille demoiselle que je « connais » me voit, me fait un grand sourire et me dit « Je n'ai pas mis d'olives! Je t'attendais depuis une semaine pour te le dire! »

Wow! Merci! Je me sens tellement choyée comme cliente! Ce n'est pas un geste qui leur coûte quoi que ce soit, mais ils n'étaient aucunement obligé de le faire et pour une seule cliente parmi plus d'une centaine par jour en plus.

C'est pourquoi maintenant, pour moi, ce n'est plus « Donner le cornichon », mais « Enlever les olives ».
C'est remarquer les petits détails qui font la différence et poser un petit geste pour qu'une personne se sente spéciale.
C'est ce que j'appelle l'art du service à la clientèle.
Merci demoiselle que je « connais » chez Beniamino & Co.

lundi 10 octobre 2011

Retour en enfance

Bon, ça fait un peu plus d'un mois, mais j'ai le goût d'en parler quand même. De toute façon, il sera encore possible de voir ce spectacle dans les prochaines années, puisqu'avec le succès qu'il a connu et connait encore aujourd'hui, je ne crois pas qu'ils cessent de le présenter de sitôt. Je parle ici de la version théâtre musical d'un film de Disney qui a bercé mon enfance, The Lion King.

La pièce était présentée pour la première fois à Montréal du 9 août au 4 septembre dernier, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. J'y suis allée le jeudi 18 août, avec ma maman adorée. Je me sentais comme lorsque j'avais 10 ans et que j'écoutais le film à répétition. Lorsque je dis à répétition, je n'exagère pas; le film se terminait, une fois arrivé au bout de la bobine, le magnétoscope rembobinait la cassette automatiquement, la sortait de l'appareil et je ne faisais que la repousser à l'intérieur et le film recommençait.

J'étais donc très fébrile à l'idée de voir cette oeuvre que j'aime beaucoup prendre vie devant moi. Je suis un public facile et j'étais un peu gagnée d'avance, mais je vais quand même faire part de mon expérience.
Notons tout d'abord que The Lion King est une énorme production qui a vu le jour en 1997. Je vous invite à voir les « Fun facts » et quelques chiffres pour le constater.

Personnellement, ça m'impressionne déjà beaucoup, mais ce qui est le plus impressionnant, c'est de voir tous ces artistes à l'oeuvre et les marionnettes prendre vie. C'est un spectacle visuellement à couper le souffle. Ce n'est pas une mince tâche que celle d'adapter un dessin animé à la scène et l'équipe de création a  fait un travail remarquable. On y retrouve beaucoup de décors animés, en plus des marionnettes, le tout contribuant à la vie et au succès du spectacle. Mon image préférée, dont je n'oublierai jamais l'ingéniosité, est la représentation de l'assèchement et de la désolation de la « Terre des lions ». On peut voir un tissu circulaire d'un bleu soyeux qui est tiré par un trou dans la scène jusqu'à disparaître complètement, comme une nappe d'eau qui s'assèche. C'est simple, mais tellement efficace!

Du côté auditif, tout le monde connait les chansons et les airs du Roi Lion, mais ces mélodies connues sont poussées plus loin dans la version scénique et certains airs deviennent même des chansons. On passe donc de 6 chansons dans le film au double dans la pièce. On y retrouve des harmonies d'une richesse enveloppante qui les rendent tout aussi plaisantes à interpréter qu'à écouter. Mes préférées personnelles : « They live in you » et sa reprise, « Shadowland » et « Endless night », toutes des chansons dont on ne retrouve que la mélodie dans le film. (Naturellement, il fallait que les inconnues assises à côté de moi parlent pendant cette dernière pour gâcher mon moment, mais ça fait partie des « joies » d'assister à un spectacle.)

Également, il ne faut pas négliger tous les éléments de culture africaine qui ont été intégrés au spectacle. Les langues qui y sont parlées, les chorégraphies, les sonorités, les rythmes, les couleurs et les artistes, pour la plupart eux-mêmes africains qui apportent leur propre couleur. Je crois c'est ce dépaysement qui vient vraiment boucler la boucle et réaliser la magie de cette fête scénique.

Ma seule déception c'est que j'avais l'impression que les acteurs se pressaient pendant les scènes qui ne sont pas encadrées par de la musique. Je sentais qu'ils expédiaient leurs lignes. Je ne sais pas si c'est la façon dont ils sont dirigés ou si c'est seulement parce que c'est un spectacle tellement chargé et qu'ils ne doivent pas dépasser les deux heures trente minutes prévues, mais j'aurais voulu pouvoir savourer ces moments autant que les chansons.

Toutefois, au bout du compte, ça reste un spectacle magnifique pour plaire aux petits comme aux grands. La façon dont les spectateurs sont inclus dans le spectacle est simplement fantastique, entre autres avec la chanson « One by one » pendant laquelle plusieurs artistes sont dans la salle, à divers endroits, ce qui démontre une considération pour tous les spectateurs, même ceux qui sont aux balcons. Et j'allais oublier une autre fabuleuse considération, la finale du spectacle qui était présentée en français pour les représentations montréalaises. Nous avons donc eu droit au « Cercle de la vie », au lieu de traditionnel « Circle of life ». C'est le genre de petite pensée qu'on apprécie beaucoup.

Vous désirez un aperçu ou vous rappeler quelques souvenirs?


mercredi 5 octobre 2011

Le rideau est retombé

L'excitation est au rendez-vous, la fébrilité à son comble. Personnellement, en transe, ou presque.

Je suis au milieu de la première plateforme au fond de la scène. On entend les spectateurs bavarder en s'installant dans la salle. Certains membres de ma famille et certains amis sont parmi eux. Je ne les entends pas et je n'ai pas besoin de les entendre, je sais qu'ils sont là.

Une voix leur souhaite la bienvenue et un bon spectacle par les haut-parleurs et leur demande de bien vouloir éteindre leurs appareils électroniques, tout en leur rappelant qu'il est interdit de prendre des photos ou de filmer pendant la représentation. Certains spectateurs ne suivront pas cette règle, c'est prévisible.

Le silence se fait dans la salle, les lumières de service se sont éteintes.
Le rideau s'ouvre. Je sens mon coeur battre dans ma poitrine. Un projecteur en douche illumine Robert pour que les gens puissent le voir lorsqu'il entamera la mélodie de sa voix douce. « Who will buy my sweet red roses? Two blooms for a penny. »
Ça y est, c'est parti, nous amorçons le spectacle avec la magnifique chanson Who will buy? de la pièce de théâtre musical Oliver!.

Les trois premiers numéros passent en un coup de vent, tout s'est bien déroulé. Je dois maintenant sortir de scène et me transformer en Esméralda. Enlève la jupe verte, le chandail et la camisole tous deux noirs et retire les souliers. Enfile la jupe rouge, la camisole et le chandail, blancs cette fois-ci. Ajuste le corsage. On a à peine trois minutes, mais c'est mission accomplie, surtout grâce à Maude qui m'assiste et qui a fait le corsage avec un magnifique velcro qui simplifie tant la chose.

Je suis de retour en coulisse pour la fin du numéro en cours. La musique cesse, les applaudissements fusent et la scène plonge dans l'obscurité. Je dois éviter la plateforme à ma droite, alors je m'enligne un tout petit peu vers la gauche. J'ai oublié le haut-parleur de scène avec lequel j'entre violemment en collision. L'impact soulève un des coins du haut-parleur qui retombe instantanément sur mon gros orteil droit. Il fallait s'y attendre, je ne cesse de trouver de nouvelles façons de me faire mal, mais maintenant? « The show must go on », dit-on.

Je m'installe sur scène et je suis un accessoire pendant que trois hommes merveilleux chantent Belle, de Notre-Dame de Paris derrière moi. Je les entends à tour de rôle; la voix passionnée d'Alexandre mon Quasimodo, la voix riche de Tommy mon Frollo, puis la voix fébrile de Samuel mon Phoebus. Ils chantent, ils quittent, je me retrouve seule pour chanter Vivre, de la même comédie-musicale.

La chanson commence, je pense trop à ce que je fais, ce n'est pas une bonne chose. Je m'observe jouer, je suis trop dans ma tête. Ça m'arrive trop souvent à mon goût, alors je décide de lâcher prise. On n'a qu'une seule représentation, j'aime bien cette chanson et je suis fière du travail et des efforts que j'y ai consacrés. Je décide de leur montrer et je réussi à m'abandonner quelques instants. J'aurais pu faire mieux, je le sais, mais au bout du compte, je suis contente de ce que j'ai présenté.

La chanson se termine, je suis prête « à en mourir d'amour ». Alors, je me retourne, je vois Alexandre, mon Quasimodo, et je meurs dans ses bras pour qu'il puisse chanter Danse mon Esméralda. Il m'enlace, me berce et serre contre lui. Il chante de tout son être l'amour de Quasimodo pour Esméralda. J'entends son coeur battre et je sens sa voix qui vibre dans sa poitrine. Mon épaule écrase mon micro-casque dans mon oreille, c'est douloureux, mais ça m'importe peu, l'émotion prend toute la place. Je me retiens pour ne pas pleurer, comme je l'ai fait à quelques reprises en répétitions, puisque les morts ne pleurent pas. C'est une expérience sublime que celle de vivre l'art de quelqu'un d'autre, d'un ami, de si près. Cette chanson se termine, nous sortons de scène, nous permettons le luxe d'un bref câlin, puis je dois courir en coulisses pour me changer encore une fois.

Le reste du spectacle, tout comme le début, passe en un éclair. La majorité se déroule sans embûche. Et c'est déjà fini.

Je désirais partager cette expérience unique. J'en garde un peu pour moi, peut-être pour plus tard.

Pour ceux qui aiment jouer, faites-le! Vous méritez ces expériences extraordinaires aussi souvent que vous le pouvez.
Pour ceux qui préfèrent y assister, nous avons besoin de vous comme spectateurs avec qui partager ces moments.
Pour mes collègues du spectacle « Célébration : Broadway! », ceci est mon ode à l'amour de vous! J'ai dû faire des choix pour l'écriture de ce billet, mais sachez que vous avez tous marqué les dernières semaines par votre présence. Vous êtes des artistes magnifiques et des amis précieux. Vous me manquez déjà, je vous aime.

Laurence

vendredi 30 septembre 2011

Avant le levé du rideau

Dans un peu plus de 24 heures, soit le samedi 1er octobre à 20 h, je ferai ce que j'aime le plus au monde, c'est-à-dire présenter un spectacle! Le spectacle en question s'intitule « Célébration : Broadway! », vous pouvez en consulter tous les détails, ainsi que vous procurer des billets de dernière minute sur le site des Productions Coracole.

La nervosité n'a pas encore montré bien plus que le bout de son nez, alors il est temps de s'attarder aux détails de dernière minute, afin que tout se déroule en douceur. J'ai envie de partager quelques trucs pour cette préparation toute personnelle, pour que ceux qui ne goûtent jamais à cet aspect d'arrière-scène puissent en avoir un aperçu et que ceux qui veulent puiser des trucs le fassent.

Révision
À cette étape avancée, il ne devrait pas être nécessaire de réviser des notes, des paroles, des placements ou autre chose. Chez certaines personnes, le stress les amène à douter de tout et ils sentent le besoin de tout réviser. Les nombreuses répétitions devraient normalement avoir permis de s'approprier les numéros et éliminer ce doute. Il faudrait alors se faire confiance. Si le besoin persiste, il est préférable de profiter d'une journée autre que celle de la représentation pour le faire. De cette façon, on se donne le temps d'intégrer les corrections, s'il y en a, avant le spectacle.

Faire et défaire sa valise
La dernière chose que l'on veut faire avant d'entrer en scène ou même une fois arrivé au théâtre, c'est de chercher quelque chose! C'est un peu comme partir en voyage, mais avec une possibilité moins grande de pouvoir acheter ou retourner chercher ce qu'il manque. Il est donc utile de préparer au plus tard la veille ce qu'on doit apporter avec soi.

  • Avoir déjà une liste des éléments de costumes et accessoires nécessaires;
  • Savoir ce qui va ensemble et dans quel ordre;
  • S'assurer que les costumes ou vêtements sont propres et assemblés par changement de costume;
  • Mettre le maquillage requis dans une pochette à cet effet ou un sac;
  • Rassembler tous les articles qui ne peuvent être rangés qu'à la dernière minute dans un même endroit, de façon à ce qu'il ne soit pas nécessaire de faire le tour des pièces avant de partir.

Une fois dans la loge, tenter de garder de l'ordre au même titre que lors de la préparation à la maison. Ça facilite ainsi les changements de costumes et donne plus de temps pour la concentration avant de retourner sur scène.

Être prêt à l'avance
Ce sont tous des petits détails qui permettent aux artistes, artisans, organisateurs et participants d'avoir du plaisir et de ne pas stresser à cause de quelqu'un d'autre. Essayer de planifier du temps pour pouvoir prendre son temps est à l'avantage de tout le monde. Arriver avant l'heure demandée pour être prêt d'avance permet de pouvoir relaxer ou faire de la visualisation, s'adonner à je ne sais quelle routine superstitieuse d'avant spectacle ou simplement discuter avec les gens qui travaillent avec nous.

Je vais donc aller suivre mes propres conseils! Naturellement, tout le monde est différent et n'a pas besoin de la même préparation. Au final, il est important de trouver ce qui nous permet de diminuer la nervosité inutile et de profiter au maximum du bon stress le fun qui nous amène souvent à nous dépasser.

Nous travaillons depuis près de trois mois à préparer et monter ce spectacle d'extraits de diverses pièces de théâtre musical. Pour ceux qui y assisteront, je vous souhaite un bon spectacle. Pour ceux qui n'y seront pas, ce ne sera pas le dernier, j'espère vous voir au prochain!

vendredi 23 septembre 2011

Une petite introduction

Bonjour!


Mon nom est Laurence St-Denis et je suis nouvellement arrivée dans la blogosphère... Laissez-moi vous mettre en contexte. J'ai créé ce blogue dans le cadre du cours REP2400 du certificat de Relations publiques de la Faculté de l'éducation permanente de l'Université de Montréal, donné par Patrice Leroux.


La mission pendant la session universitaire consiste à écrire un billet par semaine dans mon nouveau blogue! Ma mission après la session? Garder une belle discipline pour ne pas laisser mourir mon blogue... 


C'est probablement la petite poussée dont j'avais besoin, puisque j'aime bien les blogues, mais je n'osais pas nécessairement m'en créer un à moi. Pourquoi? Un peu de paresse, ne pas avoir envie d'y consacrer le temps nécessaire. Un peu de manque de confiance ou d'estime de soi, pensant que ce que j'ai à dire n'intéresse peut-être personne. Mais bon, c'est important de passer par dessus tout ça, je le fait donc pour moi, plus que pour mon cours, un beau petit défi personnel!


Je ne lui ai pas encore trouvé d'identité précise. J'écrirai donc sur ce qui me passionne et ce qui me fascine, comme les arts et les voyages, entre autres. Vous constaterez également que mon blogue n'a pas encore de nom. Éternelle indécise que je suis, j'ai du mal à décider s'il serait plus intéressant de lui donner un nom sérieux, drôle, qui a du mordant ou un peu de tout ça. Dans tous les cas, je suis ouverte aux suggestions! Finalement, je me familiarise avec l'outil et ce qu'il a à offrir. Je dois dire qu'à date, je suis assez satisfaite, puisque c'est facile d'utilisation, même pour une novice comme moi.


Alors, je vous souhaite cordialement la bienvenue sur mon blogue, en espérant que vous y trouverez un petit quelque chose qui vous plaira, vous intéressera, vous aidera ou vous amusera!


À bientôt!