mardi 28 janvier 2014

Apprendre à bien écrire en 140 caractères

C’est une entrevue, que nous avons vue en classe, avec Annie Côté dans le cadre d’une journée de la Semaine Digitale de Bordeaux sur Twitter, l’éducation et la twittérature qui m’a inspiré ce billet. Elle y mentionne que la contrainte des 140 caractères pousse les élèves à chercher des synonymes, à être concis et à préciser leur pensée.

Aveu
On m’a déjà qualifiée de « Grammar police » (mon copain dit même « Grammar nazi ») et je m’assume. Je travaille en communication et je dois, entre autres, réviser des textes; ça fait partie de mon quotidien. Oui, il m’arrive de corriger les gens et je sais que je peux parfois être intense, alors j’essaie de faire preuve de retenue, mais pour moi ce n’est pas dénigrant, ça se veut constructif. 

Je ne suis pas parfaite et ça m’arrive également, comme à tout le monde, de faire des fautes dans mes statuts Facebook, dans mes courriels ou sur mon blogue. À la défense de tous ceux qui en font, il est vrai que c’est plus facile de voir les erreurs des autres.

Je divague, mais laissez-moi revenir à mes moutons ou plutôt à la raison pour laquelle j’ai d’abord fait aveu de ce trait de mon caractère.

Crise de la langue?
Nombreux sont ceux qui s’insurgent de la qualité de la langue écrite d’aujourd’hui et crient au scandale et à la crise en blâmant les réseaux sociaux. Mon cœur de « grammar police » a souvent fait plus d’un tour dans ma poitrine en parcourant des écritures publiques sur le Web. Et c’est sans compter toutes les réformes concernant la langue et son évolution. 
(L’acceptation du pluriel « des chevals » m’avait jetée par terre! Tant qu’à faire constamment une erreur, aussi bien changer la règle! Excusez mon débordement… mais en cherchant un peu, c’est rassurant de trouver que ce n’était qu’une rumeur.) 

Toutefois, selon le Conseil de la langue française (Québec), le questionnement de la qualité de la langue ne date pas d’hier, mais même d’avant les textos, les statuts et les gazouillis…

Inquiets? Meh...
Ça ne semble pas inquiéter les linguistes et autres spécialistes par contre. Comme mentionné dans ce reportage de Radio-Canada, certains croient même qu’il s’agit de faire preuve d’imagination que de trouver une façon pour raccourcir ce que l’on veut exprimer. 

On y mentionne aussi que les jeunes n’ont jamais autant écrit. J’ajouterais personnellement le mot « publiquement ». Dans mon jeune temps, on s’échangeait des notes ou on s’écrivait des lettres, sur du papier, alors qu’aujourd’hui, les jeunes s’envoient des textos ou clavardent. Sur cet aspect, seules la technologie et les contraintes qu’elle impose ont changé. 
Ce qui est vraiment nouveau, c’est que les gens écrivent au monde entier par un blogue, par Twitter et bien d’autres, ou à un public « restreint » comme sur Facebook. Et de ce côté, les spécialistes semblent dire qu’une attention particulière est portée à la qualité de la langue pour ces messages adressés au grand public.

Pourquoi ne pas en profiter?
Ils ont un intérêt à écrire, même si c’est en 140 caractères, et en plus, ils savent que la planète entière peut les lire.
Plutôt que de critiquer les effets néfastes des réseaux sociaux sur les jeunes d’aujourd’hui, ne pourrait-il pas être bénéfique de concentrer nos efforts à utiliser ces outils, comme la twittérature, de façon pédagogique? Pourriez-vous imaginer les résultats?

Vous n’avez qu’à lire le Tweet d’or de la catégorie maternelle du Festival International de Twittérature 2013 :
C'est pas beau ça?

vendredi 17 janvier 2014

De nouvelles errances, objectif communications!

Errances reprend du service, dans une parenthèse. Oui, dans une parenthèse puisque ce seront des errances sur la communication. 


Petite histoire
J'ai commencé ce blogue dans le cadre du cours Internet et relations publiques, il y a de cela deux ans et demi, déjà. Je pouvais alors écrire sur ce que je voulais et je n'étais pas tellement fixée, alors j'ai parlé de jeu, de spectacles, de voyages et de bien d'autres choses. 

Malgré toute ma bonne volonté et le fait que j'aimais beaucoup publier des billets sur mon blogue, je m'en suis peu à peu détournée et je n'ai plus pris le temps d'écrire. 


Nouveau contexte
Un nouveau cours, Communication interactive en entreprise, ramène mon attention vers mes errances, avec un accent plus précis sur les communications. (Veuillez s’il vous plaît excuser le mauvais jeu de mots faisant référence à Tintin dans mon titre.) Je vais donc aborder ce que je verrai dans les cours cette session pour mes prochains billets. Ne vous inquiétez pas, on y voit des choses très intéressantes!

D'ailleurs, dans le cadre du cours, nous devons lire un collectif intitulé Pourquoi bloguer dans un contexte d'affaires? qui aborde 10 raisons de bloguer, vous l'aurez deviné, dans un contexte d'affaires. Lecture facile et vraiment intéressante, bien argumentée et tout à fait convaincante, si on est intrigué ou sceptique ou simplement curieux.


Introspection
Cette lecture m'a amenée à me questionner. Pourquoi ai-je cessé de bloguer et pourquoi n'ai-je pas cette fascination du blogue comme tant de gens, dont plusieurs qui m'entourent, l'ont?

J'adore ce que je fais, je travaille maintenant en communication interne.  À l'époque, mon travail ne me passionnait pas autant que celui que j'ai maintenant, alors je parlais d'autres choses qui m'intéressaient plus. Ceux qui me connaissent pourraient le confirmer (ou si vous lisez d'anciens billets de ce blogue, vous pourriez le constater); je suis une fille passionnée par plein de choses, j'aime écrire et j'adore parler de ce qui me passionne. Alors pourquoi ne suis-je pas attirée par le blogue?

Je comprends que c'est une grande part de la société d'aujourd'hui et que ça comporte de nombreux avantages autant personnels que professionnels, mais j'ai quand même tiré ma propre conclusion. Au-delà des dix excellentes raisons pour bloguer dans un contexte d'affaires présentées dans l'ouvrage obligatoire du cours, il en existe une fondamentalement de base que ce soit en affaires ou personnellement : pour répondre à un besoin hautement personnel, parce qu'on a envie de le faire.

« Ben voyons, c't'évident! » me direz-vous? Peut-être, mais le blogue est tellement présent et populaire qu'on peut se sentir quasiment aliéné si on n'y participe pas d'une façon ou d'une autre. 

En y réfléchissant, j'ai constaté que, quoique le blogue soit accessible à tous (ou presque), ce n'est pas (naturel) pour tout le monde. Personnellement, ça me prend un coup de pied au derrière, une motivation plus qu'une raison. Je ne ressens pas un besoin qui me pousse à bloguer. C'est niaiseux peut-être, mais c'est correct aussi. On n'est pas une mauvaise personne parce qu'on ne blogue pas. On accepte juste de ne pas bénéficier de tous les avantages que ça pourrait rapporter.

Aujourd'hui, oui je blogue parce que je dois le faire dans un cours, mais je le fais aussi parce que j'aime ça, le cours n'est qu'un bon coup de pied au derrière comme j'en ai besoin.

Et vous, pourquoi bloguez-vous?