lundi 10 octobre 2011

Retour en enfance

Bon, ça fait un peu plus d'un mois, mais j'ai le goût d'en parler quand même. De toute façon, il sera encore possible de voir ce spectacle dans les prochaines années, puisqu'avec le succès qu'il a connu et connait encore aujourd'hui, je ne crois pas qu'ils cessent de le présenter de sitôt. Je parle ici de la version théâtre musical d'un film de Disney qui a bercé mon enfance, The Lion King.

La pièce était présentée pour la première fois à Montréal du 9 août au 4 septembre dernier, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. J'y suis allée le jeudi 18 août, avec ma maman adorée. Je me sentais comme lorsque j'avais 10 ans et que j'écoutais le film à répétition. Lorsque je dis à répétition, je n'exagère pas; le film se terminait, une fois arrivé au bout de la bobine, le magnétoscope rembobinait la cassette automatiquement, la sortait de l'appareil et je ne faisais que la repousser à l'intérieur et le film recommençait.

J'étais donc très fébrile à l'idée de voir cette oeuvre que j'aime beaucoup prendre vie devant moi. Je suis un public facile et j'étais un peu gagnée d'avance, mais je vais quand même faire part de mon expérience.
Notons tout d'abord que The Lion King est une énorme production qui a vu le jour en 1997. Je vous invite à voir les « Fun facts » et quelques chiffres pour le constater.

Personnellement, ça m'impressionne déjà beaucoup, mais ce qui est le plus impressionnant, c'est de voir tous ces artistes à l'oeuvre et les marionnettes prendre vie. C'est un spectacle visuellement à couper le souffle. Ce n'est pas une mince tâche que celle d'adapter un dessin animé à la scène et l'équipe de création a  fait un travail remarquable. On y retrouve beaucoup de décors animés, en plus des marionnettes, le tout contribuant à la vie et au succès du spectacle. Mon image préférée, dont je n'oublierai jamais l'ingéniosité, est la représentation de l'assèchement et de la désolation de la « Terre des lions ». On peut voir un tissu circulaire d'un bleu soyeux qui est tiré par un trou dans la scène jusqu'à disparaître complètement, comme une nappe d'eau qui s'assèche. C'est simple, mais tellement efficace!

Du côté auditif, tout le monde connait les chansons et les airs du Roi Lion, mais ces mélodies connues sont poussées plus loin dans la version scénique et certains airs deviennent même des chansons. On passe donc de 6 chansons dans le film au double dans la pièce. On y retrouve des harmonies d'une richesse enveloppante qui les rendent tout aussi plaisantes à interpréter qu'à écouter. Mes préférées personnelles : « They live in you » et sa reprise, « Shadowland » et « Endless night », toutes des chansons dont on ne retrouve que la mélodie dans le film. (Naturellement, il fallait que les inconnues assises à côté de moi parlent pendant cette dernière pour gâcher mon moment, mais ça fait partie des « joies » d'assister à un spectacle.)

Également, il ne faut pas négliger tous les éléments de culture africaine qui ont été intégrés au spectacle. Les langues qui y sont parlées, les chorégraphies, les sonorités, les rythmes, les couleurs et les artistes, pour la plupart eux-mêmes africains qui apportent leur propre couleur. Je crois c'est ce dépaysement qui vient vraiment boucler la boucle et réaliser la magie de cette fête scénique.

Ma seule déception c'est que j'avais l'impression que les acteurs se pressaient pendant les scènes qui ne sont pas encadrées par de la musique. Je sentais qu'ils expédiaient leurs lignes. Je ne sais pas si c'est la façon dont ils sont dirigés ou si c'est seulement parce que c'est un spectacle tellement chargé et qu'ils ne doivent pas dépasser les deux heures trente minutes prévues, mais j'aurais voulu pouvoir savourer ces moments autant que les chansons.

Toutefois, au bout du compte, ça reste un spectacle magnifique pour plaire aux petits comme aux grands. La façon dont les spectateurs sont inclus dans le spectacle est simplement fantastique, entre autres avec la chanson « One by one » pendant laquelle plusieurs artistes sont dans la salle, à divers endroits, ce qui démontre une considération pour tous les spectateurs, même ceux qui sont aux balcons. Et j'allais oublier une autre fabuleuse considération, la finale du spectacle qui était présentée en français pour les représentations montréalaises. Nous avons donc eu droit au « Cercle de la vie », au lieu de traditionnel « Circle of life ». C'est le genre de petite pensée qu'on apprécie beaucoup.

Vous désirez un aperçu ou vous rappeler quelques souvenirs?


2 commentaires:

  1. Chère Laurence,

    Merci d'avoir si bien partagé ces instants de bonheur liés à une production dont vous avez fait partie. J'ai beaucoup apprécié le ton très personnel de vos propos avec des détails d'observation très intéressants. On s'y croirait presque. Vous êtes une passionnée et ça paraît. J'aurais donc aimé voir quelques photos de votre spectacle !

    Bravo et surtout, bonne continuation !

    PL

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  2. Merci beaucoup pour le commentaire M. Leroux!

    Je veux seulement préciser que je n'ai pas participé à la production The Lion King, mais plutôt que j'y ai assisté cet été.

    Toutefois, le spectacle Célébration : Broadway! est celui auquel j'ai participé récemment et dont j'ai décrit une partie de mon expérience dans le billet précédent, « Le rideau est retombé ». Je publierai quelques photos dès que possible, vous pouvez compter sur moi!

    Merci encore,
    Laurence

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