Lors des deux derniers cours, on a parlé, et on en parlera encore au prochain, de « l’Ère des données » : big data, infobésité, infonuagique (cloud computing), sécurité de l’information, etc. Je me suis sentie très interpellée cette semaine, je vous explique pourquoi.
Contexte
Je prends toutes mes notes de cours sur mon ordinateur portable. Je tape plus vite que j’écris à la main, alors, pour moi, la question ne se pose même pas, je traîne mon portable en classe pour prendre mes notes.
Tournure dramatique des évènements, quelques minutes avant le début du cours de mercredi dernier, au moment d’allumer ledit portable, rien ne se passe… Aucune lumière, aucun son, panique totale! Toutes mes notes sont sur cet ordinateur et la mi-session est la semaine prochaine! (Soyez rassurés, tout est maintenant réglé, ce n’était que la pile qui s’était complètement vidée, pour une raison obscure, malgré la recharge de la veille.)
« Et c’est quoi le rapport », me direz-vous? On tient souvent la sauvegarde de nos données pour acquise, mais la technologie où elles sont entreposées n’est pas infaillible. Beaucoup d’entreprises, face à la quantité incommensurable de données qu’elles ont à gérer (infobésité),
s’en remettent de plus en plus à des entrepôts de données ou à l’infonuagique, mais elles doivent d’abord en
considérer les avantages et les risques.
Pour les étudiants, les risques sont faibles et les avantages considérables. Imaginez la perte d’une recherche exhaustive pour un travail de session la veille de la remise ou des notes prises pour plusieurs cours la semaine avant un examen. Mon exemple personnel n’était rien lorsque comparé au potentiel de ce que peut perdre un étudiant dont l’ordinateur est perdu, volé ou brisé.
Voici donc quelques options de sauvegarde de sûreté.
Le disque dur externe ou la clef USB : bon, on peut les brancher sur n’importe quel ordinateur et y accéder, mais le risque de perte, vol ou bris reste le même.
Le courriel : ç’a l’air niaiseux, mais s’envoyer un document par courriel c’est aussi de la sauvegarde en ligne. Ce n’est toutefois peut-être pas la solution la plus pratique, mais ça peut toujours servir.
iCloud d’Apple : permet d’accéder à ses « chansons, photos, documents et autres contenus » sur n’importe quel appareil, même un PC, mais iCloud doit d’abord être lancé sur un appareil Apple. Tout ce qui est appareil et application Apple se sauvegarde automatiquement lorsqu’on y est inscrit, selon les paramètres que l’on programme. iCloud offre 5 Go d’espace de stockage gratuitement.
OneDrive de Microsoft (était SkyDrive, mais semble avoir changé de nom, puisque tout est redirigé vers OneDrive) : principe très semblable à celui d’iCloud, OneDrive est automatiquement intégré à la plus récente version de Windows, mais peut être téléchargé pour une version plus ancienne ou pour Mac. OneDrive offre 7 Go d’espace de stockage gratuitement à l’inscription.
Dropbox : permet de sauvegarder encore une fois des documents, des photos et autres, et d’y accéder à partir de n’importe quel appareil ou d’Internet. Dropbox offre seulement 2 Go d’espace de stockage gratuitement à l’inscription, mais l’ajout d’appareils dans son compte et le parrainage d’amis permet d’augmenter cet espace sans frais.
Google Drive : principe semblable à Dropbox en permettant de sauvegarder des données et d’y accéder directement à partir de ses appareils ou d’Internet. C’est personnellement mon préféré, parce qu’il permet également de créer des documents directement dans Drive, de les partager et même de travailler à plusieurs en même temps dans le même document, tout simplement génial pour les travaux d’équipe. Toutefois, même si les documents peuvent ensuite être exportés en Word ou autre, la mise en page n’est pas géniale, mais c’est un inconvénient mineur. Google offre 15 Go d’espace de stockage, répartis entre Gmail, Drive et Google+.
Toutes ces options permettent également de partager le contenu qu’on y sauvegarde. Pour voir plus d’options gratuites, consultez cet article :
Stockage en ligne gratuit : quel service choisir?
Conclusion
Je ne sais pas pourquoi je ne prenais pas mes notes directement dans un document Google Drive, mais j’aurais facilement pu m’éviter les quelques heures de panique… Soyez assurés qu’on ne m’y reprendra pas à deux fois!
Et vous, quel est votre outil de sauvegarde de sûreté préféré?