dimanche 9 mars 2014

Avant d'oublier... ah, non, trop tard. Bah, ça me reviendra!

Dans mon dernier billet, j’ai parlé d’entreposage et de sécurité des données, mais qu’en est-il de ces informations qui ne sont pas encore sauvegardées quelque part, dans les supports de l’entreprise? On a parlé à quelques reprises cette session de la mémoire d’entreprise ou mémoire organisationnelle et on l’abordera plus en détail au prochain cours, mais il sera alors trop tard pour en faire un billet.

Je travaille pour une grosse organisation et, comme toute organisation qui se respecte, on a quelques personnes qu’il serait très dommageable pour l’organisation si elles décidaient de partir ou s’il leur arrivait quelque chose (on ne le leur souhaite pas du tout, ni à personne d’ailleurs, mais c’est une réalité possible). Dommageable, parce qu’un ou plusieurs savoirs, notions et/ou expertises se trouvent en partie ou complètement dans leur tête et nulle part ailleurs...

Outils bons pour l'organisation...
Le développement des technologies offre certainement aux entreprises de bons outils pour sauvegarder ces savoirs personnels dans le savoir collectif de l’organisation. Naturellement, l’intranet est la base de ce répertoire de savoirs. Également, que ce soit par des wikis, des blogues ou des réseaux sociaux d’entreprise, les employés peuvent eux-mêmes partager leur expertise avec leurs collègues et même faire un échange de meilleures pratiques au bénéfice de tous et des futurs employés.

J’aime bien l’expression anglaise qui fait référence à la mémorisation de quelque chose, « commit to memory », comme s’il y avait un engagement. Je trouve que ça s’applique bien dans le contexte d’une organisation, « commettre (pardonnez l’anglicisme) son savoir personnel à la mémoire collective de l’organisation ».

... peut-être pas si bons pour les individus?
Quoique cette numérisation des connaissances soit nécessaire pour la postérité et la prospérité des organisations, j’ai l’impression que, du côté personnel, les technologies deviennent une mémoire externe pour les individus. Ça fait quelque temps qu’il a été soulevé que l’accès facile à l’information change la façon dont notre cerveau fonctionne, comme le mentionne cet article de Radio-Canada de 2011.

Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Est-ce seulement l’évolution? Est-ce simplement parce que les connaissances que l'on avait avant ou les éléments que l'on connaissait par cœur sont remplacés par de nouvelles connaissances? Qu’en pensez-vous?



2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup ton billet Laurence. J'ai bien hâte d'en entendre davantage au cours prochain, mais ton billet nous met bien en haleine. Mon avis sur le sujet est mitigé. J'ai l'impression que tout désormais est organisé par des machines. Nous dépendons assurément de la technologie, est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Seul l'avenir nous le dira selon moi. Par contre, il faut avouer que nous sommes exposés à une quantité phénoménale d'information, se souvenir de tout serait tout simplement inhumain. Bref, je ne veux pas m'éterniser trop longtemps. Encore une fois, bon billet!

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    1. Merci Myriam!
      Je suis d'accord avec toi que la quantité d'information soumise à nos cerveaux est prodigieuse. Est-ce en raison du nombre de sources d'information qui a augmenté? Peut-être.
      Tu as bien raison, seul l'avenir nous le dira!

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