mardi 15 mai 2012

L'appel des planches

Le printemps est de retour et avec lui l'aboutissement de plusieurs mois de travail sur une nouvelle production! Eh oui, dans deux semaines (déjà!) viendra à nouveau ce temps que j'adore : le temps de monter sur scène!

C'est le 25, 26 et 27 mai prochain que retentira dans le Théâtre Beaubois à Pierrefonds la fameuse musique du Fantôme de l'opéra d'Andrew Lloyd Webber, un classique qui célébré ses 25 ans l'année dernière. Mais ce n'est pas tout! Ce qui me plaît le plus de ce projet est que nous avons l'occasion de présenter son épilogue du même compositeur, Love Never Dies. En effet, présenté par Les Productions Coracole, le concert offre des extraits des deux pièces, la première en version française et la seconde en version originale anglaise, pour assister en une soirée à l'histoire complète de leurs personnages : le Fantôme, Christine, Raoul, Mme Giry et sa fille Meg.

Raoul (Tristan Roy),
Christine (Coralie Heiler)
et le Fantôme (Tommy Chouinard)
Nous avons donc, les comédiens-chanteurs, eu à travailler ces personnages à deux époques de leur vie, des moments cruciaux séparés par 10 ans d'évolution personnelle. C'est un très beau défi!

Autre beau défi pour moi, j'ai eu l'occasion de travailler sur certaines scènes avec les comédiens pour aller un peu plus loin dans l'interprétation. C'est une très belle expérience que de devenir l'oeil extérieur d'une scène et de travailler de pair avec les comédiens pour l'approfondir. Je tiens d'ailleurs à remercier mes collègues pour leur générosité et leur collaboration!

Toutefois, le reste du temps lors des répétitions et pour les représentations, j'ai fais et je ferai ce qui me passionne le plus, c'est-à-dire jouer, en tant qu'interprète de Mme Giry.

Et si plusieurs connaissent l'histoire et la musique du Fantôme de l'opéra par coeur, il n'en est pas de même pour Love Never Dies. Je ne mets pas les liens pour ne pas voler de "punch" à personne, mais cette pièce créée en 2010 présente des thèmes musicaux magnifiques et une intéressante tournure à l'histoire.

Je sens déjà l'appel des planches et j'ai peine à croire que nous sommes à deux semaines de fouler la scène. Je relis le deuxième billet que j'avais écrit pour ce blogue, « Avant le levé du rideau », dans les 24 heures précédant le dernier spectacle auquel j'ai participé, et je constate que nous sommes dans les derniers miles de la révision. Je suivrai mes propres conseils dans quelques jours.

Le temps à passé si vite depuis le début du travail en janvier et les prochains jours passeront à la vitesse de la lumière. Toutefois, lorsque les lumières s'éteindront et que le silence se fera dans la salle, lorsqu'on entendra l'avertissement de mettre tout appareil électronique en mode silencieux et de ne pas prendre de photos, lorsque résonneront les premières notes de l'introduction musicale du Fantôme de l'opéra, pour nous le temps s’arrêtera et nous profiterons des deux heures suivantes pour créer un moment unique et magique.

Je vous invite tous à y assister en grand nombre. Tous les renseignements sont disponibles sur le site des Productions Coracole. Il est possible de se procurer des billets par la billetterie en ligne du site. Vous pouvez également communiquer avec moi sur Twitter. Pour ceux qui y assisteront, ce sera un plaisir de vous y voir. Finalement, pour vous mettre la puce à l'oreille, je vous invite à écouter ou réécouter la fameuse introduction musicale du Fantôme de l'opéra!

vendredi 13 avril 2012

Une journée au Nicaragua (Costa Rica de mon coeur! "part 2")

Bon, la tempête de la session d'hiver commence à se calmer et je peux prendre un peu de temps pour mon blogue sans me sentir coupable de ne pas faire mes travaux et lectures ou m'endormir sur mon clavier!

Rien de plus agréable alors que de replonger dans des souvenirs d'un ailleurs adoré, mon voyage au Costa Rica, que j'ai abordé partiellement dans un billet précédent « Costa Rica de mon coeur! ».

Puisque nous étions à Guanacaste, au nord-ouest du pays, nous n'étions qu'à un peu plus d'une heure de la frontière avec le Nicaragua. Nous avons donc pu organiser une journée dans ce pays voisin. (Il est à noter que même les gens de l'hôtel nous ont conseillé de prendre le tour organisé de l'agence de voyage avec laquelle nous avions voyagé, Vacances Air Canada dans notre cas, puisqu'il faut traverser la frontière, passer aux douanes et tout le tralala. C'est donc ce que nous avons fait.)

La journée commence tôt, avec un petit arrêt pour déjeuner, puisqu'il faut dire que, même si ce n'est pas si loin, c'est tout un périple de s'y rendre. Pourquoi? Parce que près de la frontière, sur la route panaméricaine, plus de 150 camions à l'arrêt font la file pour traverser. Ils peuvent parfois attendre là pendant trois jours avant de réussir à traverser! Ça passe au compte goutte et la route n'a qu'une voie dans chaque sens. Heureusement, on n'a pas à attendre autant, mais il faut passer dans le sens inverse et sortir de la route quand une voiture arrive dans l'autre sens. C'est quand même bien impressionnant!

Une fois au Nicaragua, nous avons eu la chance d'avoir un guide fort intéressant qui nous a parlé de l'histoire du pays sur notre chemin vers Granada et le lac Nicaragua pour une petite promenade en bateau parmi ses quelques 130 îles, dont plusieurs sont habitées et exposent des maisons assez imposantes. Vous désirez vous acheter une île pour y faire construire une villa? La moins cher se vend 500 000 $, mais l'état vous y amène l'électricité gratuitement comme cadeau de bienvenue!

Petite visite à la très colorée ville de Granada avant l'attraction principale de la journée : le volcan Masaya! Culminant à seulement 635 mètres de hauteur, comparativement aux 1670 mètres du volcan Arenal que nous avions vu de loin au Costa Rica (voir les photos du billet précédent), le volcan Masaya n'est pas un volcan conique, ce qui ne lui confère pas la même prestance. Toutefois, sa forme et sa hauteur raisonnable nous permettent de nous approcher de son cratère, ce qui est moins accessible avec un volcan "classique".

Il y a quelque chose de défiant dans le fait de s'approcher du gouffre d'un volcan en activité, mais on n'est pas encore sortis du bus qu'on se sent très petits et impuissants. On nous explique les règles : un volcan en activité, c'est imprévisible, ça peut cracher à tout moment. En cas d'éjection de roches, il faut se cacher sous le bus (je suis persuadée 1- qu'on ne rentre pas tous et 2- que si le volcan se fâche, le bus n'y pourra pas beaucoup pour moi, mais bon). Il ne faut pas rester plus de 15 minutes, parce que les émanations de souffre peuvent avoir des effets néfastes et permanents sur notre santé. Et il faut signer des décharges... gloups!

Mais il en vaut bien la peine ce volcan! On ne voit pas de magma bouillonner au fond, on ne voit juste pas au fond de l'immense cratère. De la fumée s'en échappe, un observatoire nous attend et je vais laisser les photos raconter le reste, puisqu'une image vaut 1000 mots.
D'autres règles de sécurité pour l'observatoire...

Le cratère, du haut de l'observatoire. Vous voyez le muret à gauche de la photo?

Le même muret, du même endroit, pour mettre les choses en perspective avec les toutes petites voitures en bas.

Le plus profond que j'ai réussi à poser dans le cratère.

L'autre côté (à droite de l'observatoire lorsque l'on fait face au cratère), plateau entre le cratère et une des cheminées du volcan.
L'un des versants du volcan. À droite, la petite route par laquelle nous sommes arrivés et les ruines d'une petite chapelle.
L'observatoire depuis le muret. Petite anecdote : après les quelques 600 marches de la chute La Fortuna, je me suis dit que je ne ferais qu'une seule bouchée des 177 marches de cet observatoire... Ne pas tenir compte de l'effet des émanations de souffre est une grosse erreur. J'étais à peine rendue au premier palier que j'étais toute étourdie. Les avertissements qu'ils nous donnent avant qu'on s'y aventure sont tout à fait justifiés!






C'est un paysage magnifique de roche volcanique et de verdure sur plusieurs kilomètres. On y apprend que les locaux de l'époque vénéraient la puissance du volcan en y sacrifiant de jeunes filles vierges. Puis, lorsque les espagnols sont arrivés, ils y ont bâti une chapelle et planté une croix pour en exorciser le diable. Aujourd'hui, la « Cruz de Bobadilla » offre un excellent point de vue pour les visiteurs.

Retour dans le bus avant que notre santé ne soit affectée, un dernier arrêt est prévu dans un marché pour y manger et faire quelques emplettes. Je le mentionne, parce que le boeuf que nous avons mangé, malgré le fait que ce soit un steak très mince, était d'une tendreté époustouflante! Il fondait sous la dent et j'ai eu le même témoignage de d'autres visiteurs du Costa Rica et du Nicaragua qui ont goûté à la cuisine locale. Il ne faut pas passer à côté!

Une journée fantastique et bien remplie que je recommande fortement à ceux qui visitent cette région. En espérant que vous ayez apprécié la petite visite virtuelle!
Pour terminer, nous avons croisé les mêmes camions au retour, peut-être le tiers de ceux du matin avaient réussi à traverser.

vendredi 13 janvier 2012

L'art des voeux!

Bonne année à tous!

Bon, je suis un peu en retard, mais je n'ai pas pris le temps d'écrire ce billet plus tôt, alors j'ai le droit de le dire!

Je ne suis pas vraiment du genre à prendre des résolutions, mais j'en avais déjà pris une dès le mois de septembre, lorsque j'avais dit que je désirais continuer à bloguer après la session. Ça tombe bien, puisque c'est quelque chose que j'ai envie de faire! Ce ne sera peut-être pas aussi fréquent, mais j'ai l'intention de continuer à écrire quand j'ai des choses à partager.

C'est justement le cas. J'ai remarqué, pendant le temps des fêtes plus particulièrement, qu'offrir des voeux à quelqu'un est un talent que je ne possède pas du tout. Bon, j'ai bien d'autres qualités (petit clin d'oeil à mon amie Patricia), mais je ne maîtrise aucunement l'art d'offrir des voeux. Je suis poche, je n'arrive pas à trouver quelque chose d'original à dire, je gèle et je finis par dire quelque chose d’extrêmement banal comme « Je te souhaite plein de belles choses! (petit rire nerveux) ».

C'est tout un art de trouver les mots justes qui vont toucher intimement la personne pour qu'elle se dise « Wow, merci! J'espère sincèrement que ces souhaits vont se réaliser! ».

Bien sûr, on peut s'en sortir facilement avec des classiques. Pour la nouvelle année, il y a le sempiternel « Santé, bonheur, prospérité » ou « Du succès dans tes études » ou « Les 3 S : santé, sexe, succès (ou $) ». Chaque évènement a ses classiques : anniversaires, mariages, décès, promotions, etc.

C'est correct de se rabattre sur les souhaits connus, c'est facile et ça passe bien. Je sais également que c'est l'intention derrière ce qu'on dit qui compte et qu'un classique bien senti vaut cent fois plus qu'un souhait original sans émotions pour l'appuyer. Tout de même, je dois avouer que j'admire ceux qui maîtrisent cet art et qui réussissent à trouver les mots parfaits pour dire la même chose que les fameux classiques.

J'assume pleinement mon manque de talent dans ce domaine, je vais donc vous souhaiter plein de belles choses pour la nouvelle année! Avez-vous quelque chose de mieux à me suggérer?